La mort n'est pas une fin

roman d'Agatha CHRISTIE

Rive ouest du Nil, près de Thèbes, 2 000 ans avant Jésus-Christ.

© Hachette, 2009 (Bibliocollège)
© Hachette, 2009 (Bibliocollège)

A la mort de son mari, Renisenb revient vivre auprès de son père Imhotep et de ses frères, avec sa petite Téti. Pour la jeune femme, rien ne semble avoir changé pendant ses huit ans d'absence : Imhotep administre toujours fermement son domaine secondé par ses fils - Yahmose le réservé, Sobek l'emporté et Ipi l'enfant gâté - et par son fidèle scribe Hori. Les femmes, quant à elles, se plaignent constamment qu'Imhotep ne délègue pas davantage son autorité à ses deux aînés : la maison résonne des cris de Satipi, la femme de Yahmose, et des remontrances de Kait, la femme de Sobek, toutes deux conscientes de leur dépendance financière à Imhotep... et craignant pour l'avenir de leurs enfants. En coulisse, Hénet, la servante geignarde, ne perd pas une miette de tout ce qui se passe...


Rien n'a changé donc, se dit Renisenb. Jusqu'au jour où Imhotep rentre d'un voyage dans le nord avec une concubine. Pris au dépourvu, les membres de la famille ont bien du mal à accepter la jeune et belle Nofret. La mère d'Imhotep, la vieille Esa, est même persuadée que l'arrivée de cette concubine arrogante ne peut qu'engendrer un drame...

Mon avis :

Malgré un début un peu lent (le crime n'a lieu qu'au chapitre 9), l'enquête criminelle regorge de rebondissements et de fausses pistes. La reconstitution historique, particulièrement réussie, nous plonge avec délice dans la vie quotidienne d'une famille égyptienne. Cerise sur le gâteau : l'évolution du personnage de Renisenb qui, au fil de ses réflexions, trouvera son chemin de vie... et l'amour. Du grand Agatha Christie !

Patricia Deschamps, octobre 2009

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