Skully Fourbery

roman de Derek LANDY

La mort brutale de Gordon Edgley fut un choc pour tout le monde,

surtout pour lui.

Gallimard jeunesse, 2008, 293 p.
Gallimard jeunesse, 2008, 293 p.

Quelle n'est pas la surprise de Stephanie lorsqu'elle apprend que son oncle Gordon récemment décédé lui a légué toute sa fortune, y compris ses droits d'auteur ! Aussitôt, la jeune femme s'installe dans le somptueux manoir... et les ennuis commencent.

 

Agressée par un certain Serpine à la recherche d'une mystérieuse clé, Stephanie est heureusement sauvée par le détective ami de son oncle, Skully Fourbery. Un bien étrange personnage, ce Skully... puisqu'il se présente sous l'aspect d'un squelette !

 

Avec lui, Stephanie découvre l'existence de magiciens, dont le terrible Mevolent. Serpine, son Adepte, recherche pour lui le puissant Sceptre des Anciens. Mais quel rapport avec la fameuse clé qu'il lui réclamait ? L'assassinat de son oncle aurait-il un lien avec ces inquiétants magiciens ? Même si Skully prétend que le Sceptre est une légende, Stephanie a bien l'intention de découvrir qui a tué Gordon et surtout de punir le coupable...

Mon avis :

Le début est excellent (quelle phrase d'ouverture !), j'ai beaucoup apprécié l'ambiance autour de la lecture du testament, avec la déconvenue très drôle de certains membres de la famille. Le personnage de Skully est original, il est habilement introduit et un intrigant mystère plane sur lui.

Malheureusement ce début prometteur retombe rapidement. A partir du moment où le squelette détective se présente à l'héroïne, une série de révélations sur son passé lève le mystère, ce qui rend le personnage nettement moins intrigant. Et nous voilà plongés dans une énième histoire de magie avec ses méchants et un peu moins méchants, ses clans qui s'affrontent et la sempiternelle quête d'objet de pouvoir. Du déjà vu, et rien dans le style et l'intrigue qui donne envie particulièrement de lire plus loin...

Skully Fourbery ou l'art de tromper le lecteur avec une couverture accrocheuse !

 

Patricia Deschamps, juin 2013


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