No pasaran, le jeu

roman de Christian LEHMANN

L'Ecole des loisirs, 1996, 233p. (Médium)
L'Ecole des loisirs, 1996, 233p. (Médium)

Au cours d’un séjour en Angleterre avec le lycée, Thierry, Éric et Andréas découvrent une formidable boutique de jeux pour PC. Mais en voyant l’insigne qu’Andréas porte sur son blouson – et dont Thierry et Éric ne connaissent pas la signification - , le vendeur, un vieil homme, devient agressif.

 

Il leur donne finalement une boîte de jeu poussiéreuse, contenant une seule et unique disquette, avec obligation d’y jouer. Il s’agit en fait d’un jeu de simulation de guerre si élaboré, que la réalité et le virtuel s’y trouvent dangereusement entremêlés…

octobre 2006
octobre 2006

Mon avis :

L'avis de Michaël (14 ans, en 3e) :

Un très bon livre rempli d'action, qui mêle les thèmes du jeu vidéo, de la guerre et du nazisme. Thierry, Eric et Andréas se retrouvent plongés dans la Première Guerre mondiale, puis dans la guerre civile espagnole ("No pasaran", "ils ne passeront pas", est un cri de révolte qui fait référence à Guernica), la guerre en Bosnie et enfin la Seconde Guerre mondiale. Parfois on s'y perd un peu, mais on comprend bien que le roman dénonce l'influence des jeux vidéo sur certains adolescents en les confrontant à la violence de conflits bien réels. D'ailleurs Andréas est pris à son propre jeu : ayant choisi le rôle d'un SS au cours de la Rafle du Vel d'Hiv, il est arrêté et déporté avec les familles juives ! On ne sait pas trop ce qu'il devient à la fin, alors je vais lire la suite !

Décembre 2015

Andreas, le retour

© 2005, l’école des loisirs (Médium)
© 2005, l’école des loisirs (Médium)

Trois ans se sont écoulés depuis que Thierry, Eric et Andreas ont découvert l’Expérience Ultime, le jeu pervers et dangereux qu’ils avaient installé sur leurs ordinateurs. Eric n’a plus touché à un seul jeu vidéo. Thierry en a gardé un bien douloureux souvenir… Andreas, lui, a disparu.

 

Bien sûr, c’est à cause de lui, de sa passion morbide pour les insignes nazis, que tout est arrivé. Pourtant sa disparition reste une énigme, voire un remords pour ses anciens compagnons. A peine osent-ils l’évoquer avec leur nouvel ami Khaled, passionné de jeux vidéo comme ils le furent eux-mêmes, et dont le père est l’inspecteur chargé de l’affaire.

 

Mais voilà que Thierry retrouve la trace d’Andreas en visionnant une émission sur les dangers des mondes virtuels. On y aperçoit sa chambre, et dans un coin, l’ordinateur allumé sur une photo de rafle de Juifs, barrée par les consignes de l’Expérience Ultime. Et si c’était dans le jeu qu’Andreas avait disparu ?

L'avis de Michaël : 

L'intrigue de ce deuxième tome démarre plus rapidement que dans le premier. J'ai trouvé qu'il y avait davantage d'action et de suspense, que ce soit concernant les possibilités du jeu ou bien du mystère entourant le personnage d'Andreas. Par contre j'ai trouvé la fin un peu brutale, comme si un troisième tome avait été prévu.

Décembre 2015

A noter : No pasaran a été adapté en bande dessinée chez Casterman.

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