Celle qui marche la nuit

roman de Delphine BERTHOLON

Albin Michel, 2019, 236 p. (Wiz)
Albin Michel, 2019, 236 p. (Wiz)

Malo, 15 ans, déménage, et doit quitter à regret son quotidien parisien. Aussitôt installé dans le sud de la France, il est gagné par l’angoisse. La Maison des Pins, isolée au milieu des bois, semble tout métamorphoser. Les parents de Malo sont absorbés par les travaux de rénovation, Jeanne, sa petite sœur, se réveille en hurlant, parle aux murs et s’est liée d’amitié avec une jeune fille… qu’elle est la seule à voir. Lorsque Malo découvre une vieille cassette audio, vestige d’un passé qui exige de refaire surface, l’adolescent décide de percer, coûte que coûte, le terrible secret qui hante la demeure.

(4e de couverture)

Mon avis :

Delphine Bertholon a écrit ce roman en hommage à Stephen King mais on n'y trouve rien de l'angoisse et de la tension qui ont rendu célèbre l'auteur de thrillers. Les descriptions d'événements surnaturels sont souvent survolés, le ressenti, notamment la peur, du jeune héros semble superficiel et on adhère difficilement à l'intrigue, remplie de clichés (références, événements, répliques). Malo a tendance à s'exprimer de manière blasée, ce qui est agaçant, il n'a pas vraiment de personnalité, et les personnages secondaires manquent de consistance.

Tout cela s'améliore en seconde partie du roman. Malo prend de l'épaisseur, tout comme les personnages de Jeanne, la petite sœur médium, et de Lili, la factrice qui l'accompagne dans son enquête. Mais celle-ci reste très convenue, avec beaucoup d'emprunts à des histoires existantes, et surtout sans les frissons promis. Du coup l'ensemble laisse une impression de bâclé et au final, ce pseudo roman d'horreur est une déception.

Patricia Deschamps, mai 2020

roman adulte
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